Alors, ce poste est un peu spécial, puisque j'entre dans l'ère facebook. Je vais donc commencer à y publier le blog et je m'attends à avoir un peu plus de visites.

Donc bienvenue à toi, ami si tu arrives par ce nouveau canal. Ce blog est là pour raconter les joies et les peines qu'on rencontre sur la rénovation de notre moulin franc-comtois. Donc pour ceux qui le découvre, je renvoie vers ce lien où je montre une photo vue du ciel pour vous montrer un aperçu sommaire du bâtiment, avant les travaux.

Et donc là, on travaille sur la partie qui est zoomée dans le lien indiqué.

On a viré les murs pour les commencer à les remplacer par de la pierre ponce, matériau qui à le gros avantage d'être relativement bon isolant.

Et aujourd'hui, on en est à peu près là :

Cette partie sera le futur salon du moulin. Il est juste au bord de la rivière et il devrait nous donner une vue assez sympa.

De l'intérieur, pour l'instant, ça donne ça :

On voit une fenêtre qui commence à prendre forme sur le mur opposé.

Enfin, si on se tourne vers la gauche, on voit ce qui sera la cuisine, et qui pour l'instant, n'est qu'un trou béant sur la rivière furieuse.

On a juste commencé à faire le coffrage de la poutre qui soutiendra la cuisine. C'est cette planche qui va d'un bout à l'autre du gouffre. Gouffre qui, il faut bien le dire, sera la chambre d'eau, c'est-à-dire là où on installera la turbine. On l'installera dans un second temps par en-dessous, mais ça fera l'objet de posts plus tard.

Et cette planche, la voilà donc dans sa longueur

Il reste encore à finir le coffrage mais surtout mettre tout plein de ferraille dedans, car il nous faut un béton super armé pour tenir la cuisine et éviter de tomber dans le bouillon le jour où on sera en train de faire la soupe.

Là, on a tout juste entamé le ferraillage, et cassé le bout de mur en face où on va s'encastrer.

Voilà. C'est tout pour aujourd'hui.

A l'heure où j'écris, le coffrage et le ferraillage sont quasiment finis.

Il feront l'objet du prochain post.

Les fondations sont faites, on peut maintenant s'attaquer au mur.

Trois premières rangées de parpaing, ou plutôt non, pas des parpaings mais de la pierre ponce.

Alors, la pierre ponce a plusieurs avantages.

Déjà c'est un matériaux écologique, bien moins coûteux en énergie que le parpaing à produire. C'est juste de la pierre ponce naturelle pressée et formée à froid.

Et en plus c'est naturellement un bon isolant, puisque c'est une roche volcanique et donc alvéolée et poreuse, ce qui lui donne son pouvoir isolant.

Donc pour nous qui voulons une construction écologique, c'est un très bon matériau.

Donc ces trois rangées de pierre ponce nous permettent d'arriver au niveau des crues centennales.

Par dessus, on va pouvoir faire des poutres de soutien, sur lesquelles on pourra couler la dalle en béton.

On a donc commencé le coffrage pour ces poutres.

On commence par faire 2 faces de la structure. On vérifie bien qu'on a un angle droit entre les 2. Très important ça, l'angle droit, sinon on pourra pas bien faire la charpente qui ira dessus. Et vu qu'on part d'un ancien bâtiment, l'angle droit est forcément un peu aléatoire...

Enfin, on fait un autre coffrage, bien ferraillé, pour faire la base d'un bloc de béton qui devra porter les poutres transversales qui reposeront de part et d'autre du bâtiment et qui doit donc être bien costaud.

Celui-là, il est juste sur le bord de la rivière, donc il faut juste faire un peu attention quand on travaille dessus et reporter le travail à plus tard si on a été invité par des voisins pour prendre un pot juste avant...

Donc très bientôt, on coulera du béton dans tout ça.

Les travaux de notre futur appartement avancent à grand pas.

D'abord les portes et les cloisons :

puis la plomberie.

Pour le coin cuisine un évier de récup et des tuyaux de cuivre autour...

avec une prise sur le coté pour les machines à laver.

Coté salle de bain, le coin douche commence à prendre forme. Il ne restera plus que la cabine à faire autour du bac de douche.

Le WC est branché et une arrivée d'eau est prévue pour une éventuelle baignoire qui pourrait arriver par la suite.

Au-dessus de la chambre d'eau se trouve le batiment qui servira de cuisine d'un coté, et qui abritera les turbine d'un autre.

En attendant, il faut faire tomber ce mur qui est moche et qui ne sert à rien....

Quelques coups de masse et une pelle de tracteur plus tard....

On y voit quand-même plus clair, là non ?

Bon, on a vu la chambre. Oui, je sais, c'était il y a longtemps déjà...

Maintenant, voici aujourd'hui une autre pièce indispensable, l'incontournable salle de bain.

Je devrais plutôt dire salle d'eau, parce que la salle de bain sous-entend qu'il y a une baignoire. Et je ne suis pas complètement sûr de pouvoir prétendre qu'il y ait une baignoire dans la salle de bain. Il y a bien une cuve, mais je ne pense pas qu'il soit recommandé de s'y baigner. Vous comprendrez pourquoi je parle de cuve en voyant les quelques photos descriptives désormais habituelles qui jonchent ce blog...

Tout d'abord, l'entrée de la salle d'eau. Attention, image cliquable pour pouvoir la voir en grand :

Ceux qui ont l'oeil affûté auront vu ce qui est écrit sur la porte. Pour les autres, en agrandissant l'image, ils y arriveront sans peine.

Non ?

Bon alors je vais faire un zoom pour vous.

Donc oui, la salle d'eau est aujourd'hui dans la chaufferie.

Pourquoi me direz-vous ?

Eh bien, il y a une raison toute simple à cela. Qui dit chaufferie, dit chaudière. Et donc c'est un endroit où il fait toujours chaud. Même en ce début d'automne. Il y a 3 jours par exemple il faisait 3°C dehors.

Ceux qui ont suivi en auront déduit qu'il y avait à peine plus de 3°C dans la chambre (voir post précédent).

Et prendre une "douche" au chaud est un grand privilège dans ces cas là. (les guillemets autour du mot douche qui peuvent paraître déraisonnable à ce stade de la lecture prendront tout leur sens dans la suite du post).

Voilà, maintenant que le décor est planté, entrons dans la salle d'eau-chaufferie.

Donc à gauche en entrant, la chaudière.

Au fond, la fameuse cuve. Aujourd'hui, on y met du fioul plutôt que du bain moussant. C'est plus pratique et plus efficace pour chauffer. Aujourd'hui parce qu'à l'avenir, il est bien question de remplacer ce fioul par des granules de bois, solution plus écologique. Et comme vous le verrez, l'écologie est et sera une de nos principales préoccupation tout au long de la rénovation du moulin.

Et donc une chaudière pour chauffer quoi me direz-vous. Je ne l'ai pas encore mentionné dans ce blog, mais une partie du moulin a été aménagée il y a quelques années de cela pour accueillir des locataires. J'y reviendrai plus tard dans d'autres posts.

Toujours est-il que c'est ce qui explique la présence de cette chaudière car il n'est pas question de faire subir aux locataires le même sort que nous voulons bien nous infliger.

Voilà. Les présentations étant faites, continuons la visite. Vous voyez cette porte au fond à gauche ? C'est là que nous allons.

Voila donc la douche. Douche italienne sur caillebotis, s'il-vous-plaît !

L'arrivée d'eau n'est pas encore complètement finie. Elle correspond aujourd'hui au robinet de l'évier. Au mois il y a de l'eau froide et même de l'eau chaude. C'est rigoureusement ce qu'il faut pour prendre une bonne douche.

L'évacuation, quant-à elle n'a pas besoin d'être plus étudiée que nécessaire. En effet, je vous rappelle que nous sommes en pleine zone inondable. Cette pièce notamment a l'habitude de voir régulièrement le trop plein d'eau de l'Ognon se déverser. Ce ne sont pas quelques douche supplémentaires qui vont faire pourrir le sol.

Voila pour la douche. Je n'ai pas pris de photo de la partie WC. Pour cela, je vais m'en remettre à l'imagination de chacun. Vous savez (ou l'ignoriez jusqu'à maintenant) qu'il y a une île derrière le moulin.

Eh bien imaginez un morceau de bois pour creuser un trou et vous aurez une assez bonne description de ce qui fait office de WC : des toilettes sèches on ne plus écolo.