Oui, je sais. J'en entends certains d'ici: qu'est-ce que c'est que ce blog où il y a une mise à jour tous les 36 du mois ?
Je sais. Les vrais travaux n'ont pas encore vraiment commencé.
Pour information, nous avons un autre projet à terminer, une autre construction dans la région parisienne que nous vendrons pour partir définitivement en Franche-Comté. C'est une question de quelques mois.
En attendant je vais continuer à faire vivre ce blog de façon épisodique, le plus régulièrement possible, en tout cas.
Et pour aujourd'hui, tenez-vous bien, je vais vous faire entrer dans le sanctuaire, le Saint des Saints, là où aucun visiteur n'a encore mis le pied, là où règne habituellement la plus parfaite intimité, j'ai nommé la chambre.
Oui, la chambre. Du moins c'est la chambre temporaire où nous logeons à chaque fois que le destin nous ammène passer une nuit au moulin. En attendant le début des travaux.
Début de la visite guidée: tout se passe dans la partie du bâtiment, là sur la gauche de la photo, où il y a trois grandes fenêtres.
Mais avançons voir d'un peu plus près. Entrons dans le salon et traversons la cuisine (du moins ce qui sera le salon, et la cuisine dans quelques années...).
Là, on aperçoit déjà le lit.
Allez, n'ayez pas peur. Entrez.
Voilà, nous y sommes.
Et donc voici la chambre.
Notez la débauche de luxe, ce sommier-palette à lattes extra dures pour un sommeil efficace et réparateur.
Admirez également la table de chevet ultra-design dont les fabricants de mobilier du monde entier nous volerons très probablement l'idée.
Et le tout sans se refuser le moindre confort d'une descente de lit en lyno d'un bleu azur remarquable, assorti, mais les plus fins observateurs d'entre vous l'auront remarqué, assorti au sac de couchage.
Certes, tout ça, c'est du matériau de récup (mis à part matelas gonflable, sacs de couchage et oreiller, faut pas abuser non plus...), mais le tout est très vivable.
Mais surtout, oui surtout c'est à la tombée de la nuit que l'endroit se charge de toute la poésie et de tout le romantisme qu'on peut attendre d'une chambre.
Admirez l'incroyabe intimité qui se dégage de cet éclairage tamisé.
Qui a dit "c'est lugubre" ?... Personne ?... Ah bon, j'ai cru entendre pourtant.
Bon c'est sûr, j'ai pas réussi à capter dans la photo une de nos nombreuses co-locataires qui partage la chambre dès que la nuit est tombée. Elles volent bien trop vite pour ça. Pourtant, c'est pas faute de voir régulièrement ces petites boules de poils traverser la pièce pour aller rejoindre un bout de charpente ou un trou dans le mur.
Et pour finir, un avant goût de là ou sera la chambre une fois que les travaux seront finis: vous noterez qu'il eût été bien moins pratique d'installer notre lit ici...